Les normes de construction et de zone dans les villes suisses doivent être adaptés de manière à ce que, dans toutes les zones d'habitation, la hauteur maximale autorisée pour les bâtiments existants soit augmentée de 3 mètres. Cela doit permettre ainsi d'ajouter un étage supplémentaire pour le logement, indépendamment de l'utilisation existante. Dans des cas précis (par exemple pour des sites protégés ou des bâtiments classés), des exceptions doivent pouvoir être prévues.

 

Pourquoi un étage supplémentaire ?

Les villes de notre pays manquent de logements et l'offre ne peut pas suivre la forte demande de logements. Comme il n'y a presque plus de grandes friches urbaines dans les villes qui se prêtent à de grandes constructions, une solution au problème de l'habitat n'est possible que par une densification supplémentaire.

 

Pour garantir la qualité de vie dans les villes, il faut en même temps protéger les espaces verts existants. C'est pourquoi la densification doit se faire en hauteur et pas seulement en largeur.

 

Des exceptions doivent pouvoir être prévues dans des cas justifiés, par exemple pour les sites protégés, les bâtiments classés, les zones centrales, le long des rivières ou du lac ou d'autres zones sensibles.

 

La ville de Genève a montré l'exemple : depuis 2008 déjà, les bâtiments abritant des logements peuvent être surélevés d'un ou deux étages dans certaines zones. D'autres villes suisses doivent désormais profiter des expériences positives qui y ont été faites.

 

C'est le cas par exemple de la ville de Zurich, où le PLR a lancé la demande d'un étage supplémentaire sous la forme d'une initiative ("Mehr Wohnraum durch Aufstockung - quartieverträglich und nachhaltig").